Etude IA.  Le futur du SEO à l’ère de la Gen IA . La Suède en 1ère ligne. Eskimoz

Sur l’ensemble du continent, la dynamique est tout aussi spectaculaire. Avec 200 milliards d’euros injectés dans l’IA et plus de 74 % des entreprises déjà engagées dans des projets concrets, l’Europe s’apprête à franchir un cap décisif dans sa transformation numérique. Une étude signée Eskimoz, acteur de l’écosystème crypto, a passé au crible la préparation des pays à ce virage technologique, en croisant investissements, infrastructures numériques, cadres réglementaires et capacité d’innovation.

Les usages réels ont également été scrutés : taux d’adoption par les entreprises, fréquence d’utilisation par la population, visites sur les plateformes d’IA… Autant d’indicateurs qui, une fois combinés, dessinent une carte précise des nations prêtes à exploiter pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle. Et dans cette course, le Nord de l’Europe semble avoir trouvé la formule gagnante.

Avec plus de 3,2 milliards d’euros investis et un indice de préparation de 0,75, le pays conjugue infrastructures numériques solides, main-d’œuvre hautement qualifiée, capacité d’innovation et politiques publiques favorables. Un quart des entreprises suédoises intègrent déjà au moins un outil d’IA dans leurs opérations quotidiennes, plaçant le pays parmi les plus dépendants de ces technologies.

Juste derrière, l’Allemagne affiche un score de 82 et un indice de préparation identique à celui de la Suède, mais se distingue par l’ampleur de ses investissements : près de 4 milliards d’euros, soit le montant le plus élevé du continent et 500 millions de plus que tout autre pays. Environ 20 % de ses entreprises déclarent utiliser l’IA au quotidien.

Les Pays-Bas complètent le trio de tête avec un score de 79 et un indice de préparation de 0,77, le deuxième plus élevé du classement. L’IA y est omniprésente : 23 % des entreprises y ont recours et chaque habitant l’utilise en moyenne 50 fois par an, un record en Europe. Le pays consacre par ailleurs environ 1 milliard d’euros à ces technologies.

La France, quatrième, se distingue par le deuxième investissement le plus important du continent, avec 3,4 milliards d’euros engagés. Son indice de préparation, fixé à 0,70, combiné à cet effort financier, lui vaut un score global de 69, confirmant sa place parmi les acteurs majeurs de l’IA en Europe.

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Véritable pionnier dans l’adoption de ces technologies, il se distingue par la plus forte dépendance des entreprises à l’IA : plus de 27 % d’entre elles l’utilisent régulièrement. Le pays affiche par ailleurs le plus haut indice de préparation du continent, à 0,78, soit trois points de plus que la Suède, pourtant en tête du classement général.

Juste derrière, la Finlande se hisse à la sixième place avec un score de 61, portée par l’un des meilleurs indices de préparation à l’IA, fixé à 0,76. Cette performance reflète la robustesse de ses infrastructures numériques et l’intégration poussée de l’IA dans son économie. Près d’un quart des entreprises finlandaises y ont recours, tandis que l’État investit plus de 1,3 milliard d’euros dans le secteur, consolidant ainsi sa position parmi les leaders européens.

La Belgique, septième, obtient un score de 57 et se démarque avec 24,7 % d’entreprises utilisant l’IA. Son indice de préparation, évalué à 0,67, traduit des politiques publiques et un écosystème d’innovation favorables, soutenus par près de 396 millions d’euros d’investissements.

En huitième position, la Norvège affiche un score de 56, un indice de préparation de 0,71 et un investissement légèrement supérieur à 199 millions d’euros. Son taux d’adoption par les entreprises atteint 20,8 %, soit dix points de plus que la France.

L’Autriche suit de près avec un score de 55 et un indice de préparation de 0,72, légèrement supérieur à celui de la Norvège. Environ 20,3 % de ses entreprises utilisent l’IA, et ses investissements, qui s’élèvent à 239 millions d’euros, dépassent de plus de 40 millions ceux de son voisin scandinave.

Enfin, l’Irlande clôt ce top 10 avec un score de 49, portée par un indice de préparation à l’IA qui confirme sa volonté de s’affirmer dans la course technologique européenne.